Voyages intérieurs

Voyage intérieur ou l’art de Rêver…

Dans les traditions chamaniques du monde entier, la pratique soutient l’implication du patient à travers les remèdes à base de plantes, la méditation, les postures du corps, l’intention, l’imposition des mains, la visualisation, la transe, la relation au sacré, les chants, la musique, le voyage intérieur… Au départ, le voyage est induit par la respiration, la disposition intérieure, l’intention, la relation au sacré, les sons répétitifs du tambour, les carillons, les hochets, etc…., la voix (nidra yoga). « C’est l’imaginaire qui déclenche une visualisation guidée, espace qui permet d’amorcer le voyage, vers l’inconscient (le champ quantique ou unifié). A un moment quelque chose prend le relai, ce n’est plus la volonté qui déroule ce que l’on voit. Un peu comme un rêve, nous devenons spectateur de ce qui se joue. Bien sur le mental est souvent là, pour raconter son histoire, juger, empêcher de Voir. Mais un équilibre se crée, où il peut continuer de parler-ou pas- pendant que le voyage se déroule, là, devant les yeux, et dans notre corps, ou de nombreuses sensations émergent. Tout vient nous parler de l’intérieur de nous, sans que nous puissions toujours y mettre du sens. » (Ce que les peuples racines ont à nous dire, F. Van Ingen) Un peu comme dans un rêve, mais la conscience en plus. Nous devenons conscient dans le subconscient.

Le soin permet de se reconnecter à son être profond, à la Terre et au Ciel. Il permet de réveiller nos capacités de perception extérieure, aiguise les sens et les nourrit, densifie les liens comme l’intériorité (recréer le lien avec l’animal de pouvoir, nos alliés, nos guides, nos ancêtres, la confiance en soi, le centrage, les mémoires akashiques et les vies antérieures, le chemin de vie, le nettoyage émotionnel et énergétique, aller à la rencontre de ses ressources et de ses dons, reconnecter avec l’enfant intérieur, recalibrer le corps, harmoniser les centres d’énergies).

Le soin chamanique ou voyage, permet de remettre l’énergie en mouvement. Dès qu’il y a stagnation (dans le corps physique, émotionnel, mental…), il y a déséquilibre. Pour maintenir l’équilibre on agit sur les relations aux autres, à soi-même, à la terre et sur les aspects invisibles du monde. La santé, en médecine traditionnelle, est synonyme d’équilibre individuel et social.

La maladie, c’est d’abord, pour les chamanes et de nombreux tradipraticien du monde entier, l’histoire d’un être et de sa relation au monde. Pour les anciens, le sens de la maladie a finalement moins d’importance que le changement intérieur qu’elle permet d’amorcer. C’est reprendre son pouvoir. Dans certaines cultures, tous les membres sont chamans ou homme/femme-médecine, et chacun est en mesure de se soigner par les plantes et d’entendre leurs enseignements, de se ré-harmoniser, et de retrouver l’équilibre qui à été rompu, de se relier à la vie et à sa dimension sacrée.

Dans nos traditions modernes, l’homme à parfois oublié qui il était, parce qu’il s’est identifié à autre chose que sa lumière, que son pur esprit. Il s’est identifié à sa personnalité, à son corps, à son ego.